Dans Challenges du 10 Juillet 2014, Menthon et Routier considèrent que la gestion du sélectionneur Didier Deschamps lors de la Coupe du Monde du Brésil a été un cas d'école de dynamique de groupe.
Les 3 priorité annoncées aux joueurs étaient :
- Séduire le public et faire preuve de civilité.
- Travailler la qualité du jeu
- Etre habité par la volonté de gagner
Question civilité, Deschamps a exclu Samir Nasri, leader négatif, puis a retourné Patrice Eva, lui aussi leader négatif en Afrique du Sud, devenu leader positif, ce qui a eu valeur de rédemption pour le groupe.
Il a demandé aux joueurs :
- de chanter ou de marmonner la Marseillaise
- de retirer leurs écouteurs devant les supporteurs
- de signer des autographes et d'être souriants.
- Il a exigé le respect des horaires
- Interdit les téléphones mobiles et les consoles de jeux dans les lieux communs
- obligés les joueurs à se dire bonjour et à se parler, même à se serrer la main.
"Cette formation de base n'ait pas été faite par la fédération française du football, au début des années 90, quand les jeunes des cités sont arrivés en masse dans l'équipe de France."
On pourrait dire la même chose de l'Education Nationale, et aussi des entreprises, qui n'ont pas su intégrer les jeunes des cités avec une formation de base au vivre ensemble.
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