Marchés potentiels
Modélisation de la demande des ménages par secteurs d'activité.
 

1 Conjoncture

2 Déclin structurel de l'économie française

Statistiques peu connues

Cinéma

Distribution

Economie

Management

Citations

Sources documentaires

Glossaire

A lire

Sites à voir

L'Union Européenne

La fin de l'ascenseur social

Génération apparatchiks

Immigration

Management

Intelligence artificielle


 

Indicateurs de conjoncture

Capacité des ménages à consommer

 

taux d'endettement des ménages

Déflation : lorsque les prix baissent, les consommateurs reportent leurs achats.

Inflation : au delà de 3 % perte de compétitivité de l'économie et tensions sociales

Une hausse des prix entre 0 % et 3 % permet de réduire le poids de la dette passée.

Capacité des entreprises à investir

Baisse des taux de marges

La baisse du taux de marge limite la capacité des entreprises à investir

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08117

Hausse des taux d'intérêts réels : les entreprises baissent leurs investissements

% des salaires dans la VA

Taux d'intérêt réel aux entreprises

Crédits bancaires aux entreprises

Taux d'endettement des entreprises

Capacité des pouvoirs public de relancer l'économie

Dette publique

Exportations

taux de change de l'€uro (source feri)

 

 

 

 

 

 

Bulle immobilière

 

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=96

http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries.action?idbank=001582857&codeGroupe=1243

http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/bsweb/serie.asp?idbank=001582910

Les marges des entreprises sont faibles

Elles ne peuvent plus investir

les dividendes augmentent

Analyse de Philippe Askenazy dans challenges du 31 Janvier 2013

"Les dividendes nets versés par les entreprises ont atteint, en 2011, un niveau record. Il représente le double de sa moyenne historique pour les sociétés non financières (SNF)

De 5 à 6 % jusqu'en 2011 la part des dividendes  nets des SNF dans la valeur ajoutée n'a cessé d'augmenter tout au long des années 2000, jusqu'à atteindre 9,3 % en 2011.

Le ratio dividendes nets versés sur les fonds propres des SNF est plat depuis la fin des années 90.

C'est la bulle immobilière a fait augmenter de façon artificielle a valeur des fonds propres.

La valeur du capital est déconnecté de la valeur ajoutée, ce qui pousse les entreprises, pour maintenir à l'apporter de capital sa rémunération,  à verser des surdividendes de 25 à 30 MDd'euros par an, soit l'écart entre le montant des dividendes actuels et celui du début des années 2010, avant l'envolée des prix de l'immobilier.

En outre, elle leur impose de payer 15 MD d'euros de surcût pour l'acquisition des bâtiments. Ainsi, la facture supplémentaire atteint environ 40 md d'euros, soit 1/3 des cotisations sociales patronales et plus du double du CICE. Il est urgent que la bule immobilière éclate pour réduire le versement de dividendes et retrouver notre compétitivité.

 

 

C'est la France, et non l'Allemagne,  qui devrait être la locomotive économique de l'Europe

Dans Challenges du 20 Novembre 2014, Patrick Artus explique "pourquoi l'Allemagne ne peut pas tirer la zone €uro" :

  • La dénatalité allemande freine la croissance économique.
  • Le vieillissement de la population allemande fait donne la priorité à la réduction de la dette publique et à l'épargne, pour assurer le versement des retraites.
  • L'Allemagne est déjà proche du plein-emploi, avec un taux d'emploi de 73,3 % contre 64,1 % pour la France : il ne peut pas y avoir de croissance alimentée par la hausse de la population active.
  • Le niveau de modernisation des entreprises allemandes est déjà élevé, ce qui limite le besoin des investissements allemands.

En fait c'est la France qui devrait être le moteur de la zone €uro :

  • Croissance de la population
  • Taux d'emploi trop faible
  • Chômage élevé
  • Retard technologique

Ce dont l'Europe a besoin ce n'est pas d'une relance en Allemagne, mais que le capital allemand s'investisse en France et dans les autres pays de l'Union qui ont un réel potentiel de croissance.

Cependant l'absence de réformes structurelles en France empêche l'économie de sortir du marasme, ce qui rendrait improductif les investissements allemands en France.

 

Novembre 2014 : Collectivités toujours plus d'impôts

Pour gagner le vote des parlementaires socialistes, le gouvernement Valls prend 4 mesures qui augmentent les recettes des collectivités locales :

  • Hausse de la taxe de séjour que paient les touristes dans les hôtels
  • Hausse de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires
  • Relèvement des bases imposables de la taxe d'habitation et de la taxe foncière
  • Le renchérissement de 0,7 % des droits de mutation perçus sur la vente de logements, annoncé début 2014 pour une période de deux ans, devient définitive.

Le gouvernement songe également à taxer les transactions entre particuliers.

Au final, le gouvernement Valls est accusé par toute la gauche archaïque de mettre en place une politique libérale, tout en continuant dans les faits à alimenter la dérive des dépenses des collectivités locales par la hausse des impôts.

 

Fin 2014 : Baisse du pétrole, baisse de l'€uro et faibles taux d'intérêts

€uro : baisse de 1,39 $ en Mars 2014 à 1,23 $ début Décembre 2014

Baril de pétrole brut : baisse de 115 $ (92 €) en Juin 2014 à 68 $ (55 €) début Décembre 2014

Taux d'intérêts historiquement bas

En France, les blocages à une reprise ne sont plus économiques, mais politiques (perte de confiance, absence de réformes)/

Le reste de l'Europe devrait connaître une reprise.

La baisse du pétrole fragilise la Russie, ce qui devrait faire baisser la tension en Ukraine, ce qui profitera à l'Allemagne.

 

Novembre 2014 : La baisse du prix du pétrole amplifie les effets positifs de la baisse de l'€uro

Entre Juin et Novembre 2914, l'€uro a baissé de 10 %

La baisse du prix du pétrole amortie la hausse du coût des importations pétrolières (hausse du $ par rapport à l'€uro).

 

6 Juin 2014 : Mario Draghi ouvre le robinet de liquidités de la BCE pour faire baisser l'Euro

La Fed commence à refermer le robinet de liquidités pour éviter la formation de bulles spéculatives dans une économie américaine en phase de reprise.

Mario Draghi en profite pour ouvrir le robinets de liquidités de la BCE, pour doper l'Europe du Sud et la France et pousser l'€uro à la baisse par rapport au $.

La baisse de l'€uro va faire augmenter le prix des produits importés, qui va se propager dans l'ensemble de l'économie. La reprise de l'inflation va permettre une baisse des taux d'endettement.

Simultanément, la baisse de l'€uro rétablit la compétitivité des exportations de spays de la zone.

L'Europe Allemande va pouvoir augmenter les salaires en proportion de la baisse de l'€uro, tout en maintenant le même niveau de compétitivité.

Dans les années 90, la Suède, la Canada et le Royaume-Uni ont réformé leur économie à l'occasion d'une forte dévaluation.

De même dans les années 2010, les USa et le Royaume-Uni ont profité de la baisse de leur monnaie face à l'Euro pour mener leurs réformes.

La baisse de l''€uro qui va s'amorcer au deuxième semestre 2014 doit être l'occasion d'engager la France dans de véritables réformes et de finaliser celles engagées en Europe du Sud.

 La BCE va prêter aux banques, à un taux de O,&% pour 4 ans, 400 MD € au cours du deuxième semestre 2014, et plus encore jusqu'en Juin 2016.

La BCE autorise les banques à placer jusqu'en Septembre 2016 cette manne en bons souverains. Jacques Attali dans l'Express du 9 Juillet 2014 estime que ce mécanisme institue une distorsion de la dynamique européenne :

  • Permettant durablement aux Etats de se financer par la planche à billet, sans réformes en contrepartie.
  • Accordant une rente de situation aux banques
  • Enlevant aux marchés le soin de différencier les pays solvables des autres
  • Sans apporter le moindre financement supplémentaire aux entreprises
  • Alourdissant la charge des contribuables pour le remboursement de la dette.

Jacques Atalli estime qu'il est nécessaire

  • d'autoriser la BCE de souscrire des bons du Trésor, comme la Fed et la Banque d'Angleterre
  • de ne plus laisser le financement de l'économie à la charge des seules banques comemrciales (qui ne prêtent pas aux PME), et y faire intervenir une action beaucoup plus volontariste de la Banque Européenne d'Investissement et des autres banques publiques d'investissement.

 

 

Le piège de la dette publique se referme

Plus de 200 MD € devront être émis en 2014 et 2015, dont les 2/3 auprès d'investisseurs étrangers, au moment où les flux de capitaux vers notre pays sont en chute de 77 % et où les derniers acheteurs de titres de la dette sont les Japonais, en raison du doublement de la masse monétaire prévu par les Abenomics.

La France se trouve bien au bord du krach et constitue désormais la première menace pour la survie de l'€uro, ce qui justifie pleinement l'alerte lancée par la Commission européenne.

 

Les indicateurs du déclin économique de la France

1- Coût du travail trop élevé

2- Taux de marge des entreprises trop faible

3- Les entreprises françaises n'ont pas les moyens d'investir

4- Déficit extérieur

5- Un chômage structurel élevé

6- Hausse de la dette publique

 

Les freins à une réelle reprise économique :

  • Tant que le chômage ne reculera pas de façon significative et durable, les consommateurs et les entreprises n'anticiperont pas une sortie de crise, L'inquiétude des ménages les pousse à épargner au détriment de la consommation, l'inquiétude des entreprises bloque les projets d'investissements et d'embauches.
  • La rentabilité des PME est trop faible pour qu'elles puissent investir.
  • Depuis mi-2011, il n'y a plus aucun gains de productivité en France, ce qui rend impossible une reprise économique et rend durable la baisse de pouvoir d'achat en France.
  • La crise de l'Europe du Sud freine la reprise des exportations françaises. La reprise en Allemagne et les USA, tirée par les services, la construction, les exportations (Allemagne) et la production pétrolière (USA) ne profitera pas aux exportations françaises.
  • La croissance ralentie dans les pays émergents, Chine, Brésil et Inde
  • Fin de la croissance de la consommation alimentée par la dette
  • Epuisement de l'Etat providence financé par la dette
  • La remontée de l'€uro depuis le dernier trimestre 2012 freine les exportations.

Quelques signes positifs :

  • La TVA sociale va élargir la base fiscale des prestations sociales, ce qui réduira le déficit des pouvoirs publics
  • La TVA sociale rééquilibre la concurrence entre produits fabriqués en France et produits importés, donc va contribuer à la réduction du déficit commercial.
  • La TVA sociale va permettre de réduire les charges sociales sur le travail, donc dynamisera l'emploi en France.
  • La réduction des niches fiscales pour les ménages les plus riches va freiner la spéculation immobilière et soulager un peu la pression sur les classes moyennes.
  • Le soutien à l'innovation revivifie l'économie française

 

Pas de reprise économique sans réformes structurelles

Le déclin de l'économie française est structurel :

  • Déficit du budget de l'Etat
  • Déficit de la sécurité sociale
  • Déficit des échanges avec l'extérieur
  • Chômage de masse structurel
  • Sous-compétitivité
  • Chute des investissements
  • Décrochage des performances scolaires par rapport aux pays développés
  • Complexité et insécurité juridique
  • Cumul de la dette publique et sociale dont le niveau rend la France dépendante des marchés financiers internationaux.
  • La remontée prochaine des taux d'intérêts, lorsqu'il sera mis fin aux politiques monétaires qui inondent le monde de liquidités, amputera le budget de l'Etat de façon très importante.
  • Fuite en avant dans toujours plus de prélèvements obligatoires sur le secteur productif pour financer toujours plus de dépenses publiques, pour maintenir sous perfusion le modèle français du tout-fiscal et tout-social.

Dans Chalenges du 17 Octobre 2013, Denis Kessler estime que la France de 2013 est dans un état comparable à celui des démocraties populaires juste avant l'effondrement du mur de Berlin :

"Lorsque l'on dépasse certains seuils de socialisation des revenus, lorsqu'on substitue systématiquement des choix collectifs aux choix individuels, lorsque les biens publics évincent les biens privés, on supprime tous les ressorts qui, combinés, engendrent productivité, donc croissance et élévation du niveau de vie. On multiplie les "désincitations" à travailler, à entreprendre, à investir, et on incite à la recherche de rentes et aux comportements de "passagers clandestins". La dégradation de la situation que la poursuite de ce modèle engendre inéluctablement justifie aux yeux des défenseurs du tout-fiscal tout-social de nouvelles mesures publiques et sociales, de nouveaux prélèvements et déficits.

L'efficacité politique du "modèle" est en train de disparaître.  Comme pour les démocraties populaires, la stagnation économique prolongée génère frustrations et insatisfactions d'une partie croissance du corps social. Les charges apparaissent n'avoir plus de contreparties. La bureaucratie omniprésente est rejetée. Les réactions de la société civile - délocalisation des personnes et des patrimoines, résistance croissante à l'impôt, multiplication des incivilités et mépris des lois et réglements - sont autant de témoignages de sa profonde insatisfaction." 

 

Indicateurs conjoncturels

Indicateurs

Périodicité

Intitulé de l'indicateur

Source

Dernière mise à  jour

Activité

mensuel

Livraisons mensuelles de carburants automobiles

UFIP

Mars 2011

Chômage 

Trimestriel (*)

Nombre de chômeurs au sens du BIT - cvs France métropolitaine

INSEE

5 Septembre 2013

2013 T2 

Chômage  Trimestriel  Taux de chômage par Zone d'emploi INSEE 23 Mars 2011
Dette annuel Dette publique au sens de Maastricht INSEE 2009
Emploi Trimestriel

Emploi intérim - cvs

Emploi marhand

 

INSEE Tous les trimestres
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INSEE 13 du mois en cours
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(*) Chômage : l'INSEE ne publie plus de statistiques mensuelles depuis 2006

 

Transports routiers de marchandises  - source : SOeS

 


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