Marchés potentiels
Modélisation de la demande des ménages par secteurs d'activité.
 

1 Conjoncture

2 Déclin structurel de l'économie française

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L'Union Européenne

La fin de l'ascenseur social

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Taux d'intérêt

 

Arguments contre le maintien de taux d'intérêts faibles

--> Relève le prix des actifs (trop de liquidités à placer)

--> Incite à faire des placements risqués

--> L'épargne des ménages n'est plus rémunérée. Cet effet de richesse négatif étouffe la reprise (cf. déflation de l'économie Japonaise)

--> Les Etats prêtent gratuitement de l'argent aux banques, puis s'endettent auprès des banques. Les banques privilégient cette rente de situation au détriment des investissemnts productifs des entreprises.

--> Les Etats ont éouffé la crise du crédit en innondant l'économie mondiale de liquidités. Il faut désormais remonter les taux d'intérêts pour éponger cet excés de liqudité.

 

 

Raghuram Rajan, ancien économiste en chez au FMI, qui dès 2005 avait annoncé l'arrivée de la crise du crédit, recommande à la FED de relever progressivement les taux directeurs d'au moins 2 points.

William White, ancien responsable de la division monétaire et économique de la BRI : "Des taux d'intérêt bas, cela ne signifie pas que l'argent est gratuit, et pourtant, tout le monde fait comme si c'était les cas."

Dominique Barbet, chef économiste de marché à BNP Paribas : "Il y a eu des accords salariaux en Allemagne, avec des augmentations générales de 3 à 5 %" et la même tendance s'observe en Autriche, aux Pays-Bas, en belgique.

"la BCE a laissé aux banques deux ans pour se refaire une santé; au-delà, il faut qu'elles se restructurent. La BE a encouragé la reprise avec un taux bas; maintenant les Etats doivent réformer pour retrouver de la compétitivité".

 

Arguments pour le maintien de taux d'intérêts faibles

 --> L'économie mondiale reste en crise. Le risque a été transféré des banques aux Etats qui ont financé le rétablissement du système financier. La crise financière s'est propagée à l'ensemble de l'économie, avec un fort recul des marchés sur les marchés domestiques et sur le marché mondial.

--> Les taux de chomage sont à leur plus haut niveau

--> La reprise de l'Allemagne et de la Chine sont l'exception. La Grêce, l'Irlande, l'Espagne sont au bord de la faillite. En Juillet 2010 les ventes de logements neufs aux USA étaient à leur plus bas niveau depuis que les premiers relevés statistiques de 1964.

--> Il n'y a aucun signe visible de reprise de l'inflation dans les économies de marché.

--> Avec la remontée des taux d'intérêt, la charge de la dette publique deviendra insoutenable pour les Etats, plus particulièrement pour la Grèce et l'Irlande..

--> Le taux directeur de la BCE est supérieur à celui de la FED, ce qui se traduit par une sur-évaluation de l'euro qui lamine la compétitivité des produits fabriqués dans les pays de la zone Euro.

 

Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie : "Il est vraiment absurde de vouloir réduire les investissements à fort rendement, sans véritable stratégie, simplement pour rendre les déficits plus présentables".

Patrick Artus, directeur des études économiques de Natixis : "L'inflation sous-jacente, hors énergie et matières premières, ne dépasse pas 1 %. Le salaire horaire moyen a même reculé de 0,5 % en un an. Une hausse des taux ne sert donc à rien : la politique monétaire ne va pas augmenter les stocks de matières premières disponibles sur la planète !"

"La remontée des taux directeurs de la BCE est incohérente. D'un côté, la BCE a prêté plus de 500 MD€ aux banques fragiles en Grèce, en Irlande, et de l'autre, en relevant le coût de leur refinancement, elle peut les acculer à la faillite". En Espagne et au Portugal la plupart des crédits bancaires se font à taux variables, plus directement affectés par un relèvement du taux directeur, et donc le loyer de l'argent va se renchérir pour les entreprises et les ménages, plombant une croissance déjaà en Berne. - source Challenges 7 Avril 2001

Dominique Plihon, professeur d'économie à paris XIII voit des avantages à une légère reprise de l'inflation : "Une inflation vers 4 % par an serait plutôt saine. Elle éroderait les dettes et permettrait de transférer en partie les charges des débiteurs, les contribuables, vers les créanciers, c'est à dire les marchés financiers".

 

 


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