Marchés potentiels
Modélisation de la demande des ménages par secteurs d'activité.
 

1 Conjoncture

2 Déclin structurel de l'économie française

Statistiques peu connues

Cinéma

Distribution

Economie

Management

Citations

Sources documentaires

Glossaire

A lire

Sites à voir

L'Union Européenne

La fin de l'ascenseur social

Génération apparatchiks

Immigration

Management

Intelligence artificielle


Economie : Réforme de l'Education

 

La France a perdu son excellence scolaire

La dévalorisation du Bac

Bourdieu et ses disciples ont détruit l'excellence scolaire de l'école Républicaine

L'impossible réforme

La méritocratie scolaire : la droite mise sur le mérite individuel, la gauche veut lutter contre la ghethoisation des établissements

 

La France a perdu son excellence scolaire républicaine

Jusqu'en 1968, la France pratiquait l'excellence scolaire, avec des élèves ayant un très bon niveau en lecture et en mathématique.

Dans les années 70, la dérive des méthodes pédagogiques commence à fragiliser l'Education Nationale.

A partir des années 90, le système élitiste du Lycée est submergé par la massification et le consumérisme.

En 30 ans, la France a perdu son excellence scolaire pour tomber dans la moyenne.

L'étude PISA 2012 permet de mesurer la poursuite de la dégradation du système éducatif français, avec un recul de 9 places entre 2003 et 2012, ramenant la France dans la moyenne des pays étudiés.

rang de la France dans l'étude PISA

2003 : 16e

2006 : 18e

2009 : 22e

2012 : 25e

En France les syndicats enseignants restent dans le déni et réclament toujours plus de moyens, pour des résultats qui se dégradent à chaque enquête PISA.

Par contre, l'enquête PISA de 2003 a causé un électrochoc en Allemagne, qui était moins bien classée que la France. L'Allemagne a alors engagé une réforme drastique la faisant remonter au 16e rang en 2012, soit 9 rangs devant la France.

Un système éducatif le plus inégalitaire des pays développés, où les performances scolaires des milieux défavorisés s'effondrent :

  • 15 % des élèves sortent en grande difficulté à la sortie du collège.
  • 19 % des jeunes sortent sans diplômes de l'enseignement supérieur.
  • Seulement 1 étudiant sur 3 inscrit en licence obtient son diplôme
  • Le score en mathématique a plongé de 23 points pour les 10 % des élèves les moins bons. Le groupe des élèves défavorisés continue également de grossir en lecture.
  • Les enfants d'immigrés représentent 43 % des élèves en difficulté, contre 16 % en Australie et au Canada, révélant le gouffre entre un discours bien pensant et des méthodes éducatives inadaptées à la nouvelle réalité sociale du pays.

"L'enquête PISA 2009 (Programme internationale pour le suivi des élèves) montre que, malgré tous les grands discours sur l'égalité républicaine, le poids du milieu économique et social de l'enfant pèse plus lourdement en France qu'ailleurs : la variance liée aux origines sociales atteint

  • 16,7 % dans l'Hexagone
  • 14,5 % au Danemark
  • 13,7 % au Royaume-Uni
  • 11,8 % en Italie
  • 8,6 % au Canada
  • 7,8 % en Finlande
  • 6,2 % en Islande

source : Le Monde du 14 Avril 2012 - Anne Chemin

En France, dès le CP les enfants des milieux défavorisés sont découragés par un niveau trop exigeant et un système de notation qui les stigmatise comme mauvais élèves. Un fort absentéisme et le faible nombre d'heures de présence des enseignants ne permet pas aux élèves de combler leurs lacunes dans les matières où ils ont du retard.

Dans les pays nordiques, tout est fait pour motiver et valoriser les élèves dans leurs études. Les enseignants, qui font un plein temps dans le cadre de leur établissement, consacrent une partie importante de leur temps de travail à des cours spécifiques pour les élèves qui ont un retard sur une matière spécifique.

 

Alors que l'élite a su préserver l'excellence scolaire pour ses enfants :

  • Le taux de réussite en Master 2 est de 79 % en 2011 et en progression.
  •  6 écoles de commerce française figurent dans le classement européen du Financial Times

La France perd son excellence en mathématique :

  • Le score des jeunes français en mathématique a plongé de 16 points.

Un système éducatif français mal organisé :

  • Contrairement aux pays dotés d'un système éducatif performant, la France accorde peu de moyens au écoles primaires, ce qui fait que 1/4 des élèves ont des connaissances fragiles à la fin de CM2 et décrochent au collège.
  • La France a supprimé les redoublements, sans pour autant modifier ses méthodes et ses programmes pour venir en aide aux plus faibles. Le résultat a été une explosion du nombre d'élèves qui arrivent au collège sans savoir lire et écrire.
  • En 2009, les petits français n'avaient que 140 jours de cours, contre 187 en moyenne dans l'OCDE. Dans les pays européens la norme est la semaine de 5 jours et des petites vacances d'une semaine. Mais les syndicats refusent de passer à la semaine de 4 jours et demi et ont obtenu l'allongement des vacances de La Toussaint. 
  • Il faudra attendre Septembre 2015 pour que les nouveaux enseignants soient formés pour tenir leur classe, transmettre les savoirs et gérer l'hétérogénéité des classes.
  • Le système administratif archaïque de l'Education Nationale repose sur une logique d'offre et non de demande. ignorant les besoins des élèves. Les débutants sont affectés aux postes les plus difficiles et le temps de travail ne tient compte que des heures de classe, ignorant toutes les autres activités pédagogiques nécessaires aux besoins des élèves.
  • Le système maintient une rupture entre primaire et collège, néfaste d'un point de vue pédagogique et peu efficace en terme de gestion.
  • Contrairement aux pays les plus efficaces, les chefs d'établissements français ne peuvent pas manager leurs équipes éducatives.
  • Les enseignants français sont moins bien rémunérés et socialement moins bien considérés que dans les autres pays développés. Mais ce sont aussi ceux qui travaillent le moins et refusent par principe toutes réformes pour remédier aux déficiences du système éducatif français. 

En Mai 2013, la Cours des Compte dénonçait une organisation défaillante des moyens : répartition du temps de travail, mode de nomination, et système de mutation.

La réforme des Zones d'Education Prioritaires (ZEP) de Vincent Peillon donne plus de moyens (culture de la dépense), sans pour autant toucher aux règles d'affectation des professeurs (refus de la culture de management).

 

Source : Chalenges n° 368 - 5 Décembre 2013 - Les rangs grossissent au fond de la classe - David Bensoussan et Laurent Fargues.

 

La dévalorisation du Bac

Taux de réussite

au Bac

 % mention

Très Bien

 Lauréats mention

Très Bien

1987 70,6 % 0,4 % 745
1997 76,9 % 1,4 % 3.702
2007 87,9 % 6,0 % 16.341
2014 91,0 % 11,5 % 35.140

Source : Education Nationale, publié dans Le Point 24 Juillet 2014

 

Plus le système éducatif français rétrograde au niveau international dans les enquêtes Pisa, plus le taux de réussite au Bac et le nombre de mentions Très Bien augmente.

Les "pédagogues" qui contrôlent le Ministère de l'Education Nationale depuis les années 70 sont dans une fuite en avant de dévalorisation des diplômes de l'Ecole Républicaine pour, comme dans les anciens régimes communistes qui restent leur modèle de référence, masquer par des statistiques triomphalistes l'échec de leur politique et ses conséquences désastreuses sur la réalité sociale du pays.

 

 

Bourdieu et ses disciples ont détruit l'excellence scolaire de l'école Républicaine.

En 1870, le Second Empire s'effondre 7 semaines après avoir déclaré la guerre à la Prusse.

Les esprits les plus éclairés de l'époque prennent conscience de la supériorité morale et militaire de la Prusse, avec des soldats éduqués et entrainés, des officiers sortants des meilleures écoles militaires du monde, un haut commandement militaire sachant utiliser au mieux les ressources dont ils disposent et réagir au plus vite face aux évènements.

Les conquêtes faciles de l'Empire Français et les richesses d'un capitalisme financier qui rayonnait à travers le monde (canal de Panama, scandale du canal de Suez) cachaient les faiblesses d'une métropole restée profondément rurale, avec des masses paysannes analphabètes, des militaires en métropole peu entrainés, des officiers  médiocres, un haut commandement incapable, une corruption généralisée, qui fait que le lobby de la garance a pu intriguer pour que l'armée continue à équiper ses troupes avec l'uniforme français au képi et aux pantalons rouges, cible idéale pour les tireurs allemands (Ce n'est qu'en 1915 que l'uniforme bleu fut adopté, non pour épargner les soldats français, mais parce que les stocks de garance étaient épuisés !),

Le Républicain Jules Ferry, dans le cadre de ce redressement moral et intellectuel de la France après la défaite de 1870, fonde l'école Républicaine conjuguant excellence des savoirs et démocratie :

  • Loi sur l'enseignement primaire gratuit et obligatoire.
  • 1882 : loi sur la laïcité, l'éducation civique et l'ouverture aux femmes 

Pour Jules Ferry, la France devait, comme le faisait déjà l'Allemagne depuis plusieurs décennies, construire une école nationale sur la base populaire la plus large possible. Mais, alors qu'en Allemagne l'éducation était politiquement soumise à un despotisme éclairé, la France Républicaine avait pour ambition de faire émerger une citoyenneté éclairée. Nés de familles modestes, de très nombreux élèves purent accéder aux Ecoles Normales, où ils purent acquérir des qualités d'expression et de réflexion d'un très haut niveau. Même les enfants titulaires du Certificat ou du Brevet pouvaient parfois faire preuve d'un très bon niveau d'éducation. L'Ecole et le Lycée de Jules Ferry ont créé un humus favorable  à l'extraordinaire floraison artistique française des années 1880-1939, ainsi que celui de sa remarquable fécondité scientifique, technologique et industrielle.

Jaurès (1859-1914) déclarait "Je ne vois pas au nom de quel préjugé on refuserait aux enfants du peuple une culture équivalente à celle que reçoivent les enfants de la bourgeoisie". En donnant aux enfants du peuple ouvrier et paysan l'accès aux codes culturels et à l'éducation de la classe dominante, l'école Républicaine allait devenir pendant un siècle, de 1870 à 1970, un formidable ascenseur social et démocratique.

C'est Pierre Bourdieu (1930-2002) qui après 1968, confondant excellence scolaire et élitisme social, développa une idéologie qui allait détruire les fondements de l'excellence scolaire de l'Ecole Républicaine.

En 1970, le poète catholique Pierre Emmanuel à la présidence de la commission Culture du VIe Plan lança une "révolution de l'esprit", avec la suppression officielle de la référence classique aux chefs-d'oeuvres et aux grands auteurs dans l'enseignement des langues, remplacés dans les cours par l'affiche, le roman de gare et les bandes dessinées. Les humanités doivent faire place à un catéchisme sociétal qui inculque tous les clichés conformistes à la mode et détruit tout esprit critique individuel.

Pour Bourdieu et ses disciples, l'objectif n'est plus de permettre aux enfants des classes populaires d'accéder aux codes culturels et aux savoirs de la classe dominante, mais de détruire ce qu'ils appellent la "culture dominante", c'est à dire XXV siècles de philosophie et de littérature occidentale. Alors qu'eux même, Mandarins universitaires avides de reconnaissances académiques et de décorations officielles, sont des caricatures des convenances guindées de la bourgeoisie qu'ils exècrent. Ayant mis à bas tout ce qui peut élever l'esprit, ils veillent à ce que l'élève s'enfonce dans le plus sordide de sa vie quotidienne et le ressentiment, avec des sujets d'études comme "le divorce de mes parents", "la vie difficile dan ma cité", "la confrontation au racisme"....

Comme trop de parvenus, Bourdieu et ses disciples, une fois devenus notables, se sont empressés de fermer la porte derrière eux, en cassant l'ascenseur social de l'école Républicaine qui leur avait été si profitable.

 

source : Le Point du 6 Mars 2014 

  • Le "J'accuse de Finkielkraut
  • Un nouveau Jules Ferry ne serait pas de trop - par Marc Fumaroli de l'Académie Française

 

L'impossible réforme de l'école publique

Le SNES a cassé l'école primaire

Le SNES, qui fait peur aux politiques, a détourné les budgets de l'école primaire au profit des Lycées :

  • Le primaire reçoit 17 % de moyens en dessous de la moyenne de l'OCDE.
  • Le lycée bénéficie de 38 % de moyens au dessus de la moyenne OCDE.
  • Les salaires des enseignants confirmés du primaires sont inférieurs de 11 % à la moyenne de l'OCDE.
  • Ce sont les jeunes enseignants les moins expérimentés qui sont envoyés dans les collèges difficiles.

Le SNES, qui contrôle de fait le Ministère de l'Education Nationale, impose un système hypercentralisé et uniforme. C'est ainsi que l'Etat Français prend en charge 70 % de la dépense éducative et la contrôle mal, alors qu'en l'Allemagne 80 % de la dépense est versée par les communes, qui contrôlent de près, et 20 % par les Régions.

source : Challenges 13 Mars 2014 - Donnons un vrai pouvoir aux directeurs d'écoles ! - Patrick Fauconnier

Quand la loi Darcos avait envisagé d'enseigner les 4 opérations fondamentales dès le CP, les syndicats et spécialistes des "sciences de l'éducation" avaient hurlé au "fascisme", alors que les enseignants sur le terrain, constatant chaque jour les dégâts de politiques éducatives idéologiques, restaient inaudibles.

La théorie des genres ou la peur de la différence sexuelle.

Comme toute idéologie extrémiste, la théorie des genres est partie d'une réalité historique et sociale, l'inégalité entre les femmes et les hommes dans la quasi totalité des sociétés humaines, pour en arriver au délire du refus de la différence biologique entre les sexes.

Des études en biologie, anthropologie,  sciences politiques, droit, histoire, ont mis en évidence les nombreuses manières dont les sociétés humaines tirent prétexte de la différence biologique entre les sexes pour hiérarchiser le masculin et le féminin depuis des millénaires.

Les féministes, homosexuels et transsexuels ont pu y puiser des arguments pour remettre en cause l'organisation sociale imposée par l'homme hétérosexuel. Si une grande majorité se contente d'un retour à un équilibre social, respectueux de leur identité sexuelle, une minorité d'entre eux a pris le pouvoir à la tête des mouvements qui les représentent, pour s'attaquer non pas aux réelles différences sociales entre les sexes, mais nier l'idée même de différence sexuelle biologique.

Les milieux intellectuels de gauche, universitaires, médiatiques, culturels, politiques, ont la particularité de vivre en vase clos, caste endogène vivant coupée du reste du monde, adepte de la culture Benetton, "tous différents" à condition d'adopter le même uniforme vestimentaire et de réciter le même catéchiste gaucho-tiermondiste-feministe-gay-lesbien-transexuel. Cette peur "d'être" différent et cette peur de "l'autre" a été un terrain favorable au développement de la théorie des genres niant les différences biologiques entre les sexe.

En Février 2013 la députée PS Julie Sommaruga défendant un amendement à la loi Peillon en faveur  d'une "éducation à l'égalité des genres" a évoqué "l'idée de substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre, qui lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondés sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites".

La théorie des genres ou le combat de l'extrême gauche contre la famille.

Dans les années 70, les militants d'extrême gauche voulaient éradiquer la cellule familiale pour faire émerger une société collectiviste où tous les individus seraient sous le contrôle exclusif de l'Etat. Pol Pot, formé à la Sorbonne, a mis en oeuvre cette idéologie délirante au cours du génocide cambodgien de 1975 à 1978, où à l'école on apprenait aux enfants que leurs parents, témoins des valeurs du passé, devaient être éliminés pour faire émerger la nouvelle société Khmer rouge.

Les intellectuels d'extrême gauche d'aujourd'hui poursuivent leur combat contre la famille. Pour eux, la mission première de l'Education Nationale, qu'ils contrôlent, n'est pas l'enseignement des savoirs, mais "d'éduquer" les nouvelles générations à leur vision idéologique du monde et contre les valeurs familiales.

On pourrait imaginer que l'école apprenne aux adolescents à relativiser sur les stéréotypes sexuels dévalorisant l'identité féminine, voir même homosexuelle. Par contre, il est aberrant d'aborder ces sujets devant des enfants de 6 ans, qui vivent dans leur monde d'enfant et non pas dans celui des adolescents ou des adultes. Mais arrivés à l'adolescence, l'identité des élèves se construit contre le monde adulte, aussi bien celui des parents que celui des enseignants. C'est donc dès le plus bas âge que les intellectuels d'extrême gauche veulent inculquer leur idéologie délirante à de tout jeunes enfants, au moment où ils sont le plus malléables, quitte à les perturber psychologiquement.

"Ce qui nuit aux enfants, c'est une trop grande tension entre ce qu'ils apprennent en classe et les valeurs de leur famille, analyse Daniel Marcelli. Le défi éducatif des parents réside dans leur capacité à transmettre leurs valeurs, tout en acceptant que leur enfant puisse les relativiser pour ensuite bâtir les siennes. Ils ont à montrer l'exemple sans dogmatisme."

Source : L'Express - 5 Février 2014 - La confusion du genre - Claire Chartier

La théorie des genres ou la peur de la féminité.

Comme tous les idéologues extrémistes et les religieux extrémistes, les adeptes de la théorie des genres veulent réprimer toute expression de la féminité. Non seulement ils nient l'existence de toute différence biologique entre les différentes identités sexuelles, mais ils considèrent que toute expression de la féminité est forcément négative.

Théorie du genre, le nouveau puritanisme

Dans son essai sur "La théorie du genre" (Grasset), la philosophe Bérénice Levet met à nu cette idéologie qui nie notre condition sexuée. C'est par la différence des sexes que nous nous ouvrons à l'altérité, rappelle t"elle.

Le corset moral aujourd'hui, ce ne sont pas les chrétiens et autres esprits prétendument étriqués, ce sont les idéologies les plus "progressistes", celles qui, en dépit des horreurs du XXe siècle, continuent de croire en une fin de l'Histoire, en un monde réconcilié, délivré des ténèbres, des ombres, des aspérités de la condition humaine. Et qui, en vertu de cette loi de l'Histoire dont ils seraient les confidents, refaçonnent l'humanité. Nous n'avons plus guère besoin de la religion pour prôner l'abstinence, la continence, prêcher l'ascétisme le plus strict. Les penseurs du genre s'en chargent très bien. Ainsi de la "philosophe" Beatriz Preciado, représentante radicale du queer, considérée toutefois comme suffisament représentative d'un mouvement de fond pour que le quotidien Libération lui ouvre une fois par mois ses colonnes. "Depuis cette modeste tribune, écrit elle dans le journal Libération du 17 Janvier 2014, j'invite tous les corps à faire la grève de l'utérus. Affirmons nous en tant que citoyen entiers et non plus comme utérus reproductifs? Par l'abstinence et par l'homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophlie....et l'avortement". Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique."

Plusieurs Académies engagent les enseignants à utiliser un ouvrage en le cachant aux parents

Sur une fiche pédagogique à propos de Que font les petits garçons ?, un album de Nikolaus Heidelbach préconisé pour les élèves de cycle 3 (CE2, CM1, CM2), l'Académie de Nantes indique que ce livre "dérange" car il aborde "deux sujets tabous dans la littérature de jeunesse : la mort et la sexualité" et, "propose un catalogue assez scandaleux de l'activité des petits garçons". Débusqué par des "parents vigilants" de l'association VigiGender, la page vient d'être retirée du site. Entre-temps, l'association a découvert que ce livre, édité au Seuil Jeunesse, était aussi recommandé par "au moins douze autres académies", "sans que les parents ne soient au courant". "Il est impératif que la phase de découverte ait lieu en classe et que les albums ne soient pas empruntés pour être emmenés à la maison. Les réactions très négatives de certains adultes à l'égard du livre pourraient compromettre son exploitation", affirmait la fiche pédagogique de l'Académie de Nantes, dont VigiGender a fait une capture d'écran. "Les thèmes abordés par le dessin sont l'humour, la peur, la découverte de la sexualité (homosexuelle, voyeurisme....)", précise de son côté la fiche de l'Académie de Lille. Cette de Rouen évoque "cet album qui, l'expérience le montre, met mal à l'aise beaucoup d'adultes quand il ne suscite pas leur franche hostilité" : "Les allusions explicite à la sexualité contribuent à pervertir les règles habituelles qui, dans les livres pour enfants, ne tolèrent que l'amour désincarné entre deux personnages de sexe différent, poursuit-elle. Lorsque "Grégory réfléchit", c'est devant une grande affiche publicitaire pour la lingerie féminine qui joue sur les ressorts de l'érotisme graphique. la découverte de Simon laisse le champ libre aux interprétations les plus scabreuses et le rêve de Joseph le propulse à moitié nu dans sa cage de gardien de but. Faut-il voir dans le "tas de petites filles" que connaît Karim, une image de harem ?"

Dans un document créé dans l'Académie de Lyon, qui cite également d'autres livres épinglés par VigiGender (comme Fille ou Garçon, Petit zizi, Zizis et zézettes, La nouvelle Robe de Bill), il est recommandé aux enseignants plusieurs pistes d'activités : "créer des personnages imaginaires garçons, fille, puis mi-garçon, mi-fille et inventer leurs activités possibles", "rechercher des livres où il y a doute sur l'identité sexuelle d'un personnage", ou encore "rechercher des personnages dont la construction de l'identité sexuelle est influencée par l'entourage, les comportements stéréotypés, les modèles, le poids de l'histoire".

Pour VigiGender, "ce qui est surtout choquant, c'est que les parents ne sont pas informés, surtout quand il s'agit d'enseignements ou d'activités qui vont toucher à la psychologie, voire l'intimité des enfants : de tels sujets n'ont pas leur place à l'école !

source Le Figaro 20 Septembre 2014

Ceci illustre la dérive de l'éducation nationale, qui depuis les années 70 est sous le contrôle d'une poignée de "pédagogues"  :

  • Syndicalistes d'extrême gauche, au discours politisé et dogmatique, véhiculant tous les clichés des bien pensants.
  • Persuadés de détenir la vérité, alors que depuis 40 ans ils détruisent chaque jour un peu plus l'école Républicaine
  • Volonté d'endoctriner les enfants dès le plus jeune age à leur idéologie délirante.
  • Mépris des parents, souvent plus cultivés qu'eux, et des véritables professionnels de la psychologie infantile.
  • Dissimulation de leur activité d'endoctrinement et de propagande auprès d'enfants vulnérables.

Les ABCD de l'égalité instrumentalisés par la police de la pensée des pédagogues de l'éducation nationale.

Nicole Abar est à l'origine de la légitime intention de donner aux élèves filles toutes leurs chances à l'école. Mais entre la généreuse idée de Nicole Abar et les chantiers ABCD de l'égalité, il y eut des dizaines de réunions, des expertises, des interventions d'universitaires spécialistes de la pédagogie et une dose certaine de jargon Education Nationale. Au final, les enseignants se retrouvent avec le questionnaire "Grille d'observation des documents à usage scolaire", qui invite les enseignants à une censure idéologique des livres utilisés en cours : "Combien de femmes et de filles utilisées dans le document ? Qui sont les auteur-e-s ? Nombre de femmes ? Nombre d'hommes ? Quels sont les points forts et es points faibles dans une perspective de représentation égalitaire des sexes ?" L'important n'est plus de transmettre des enseignements fondamentaux, mais d'inculquer des valeurs sociétales à fortes connotations idéologiques. L'important n'est plus la valeur pédagogique des livres utilisés par l'enseignant, mais l'engagement idéologique de celui qui les a écrit.

Ces faux pédagogues vont jusqu'à culpabiliser les enseignants qui laissent des enfants de maternelle dessiner une femme en robe. Depuis les années 60, les femmes ont la liberté de choisir entre porter un pantalon ou une robe, selon leur envie du moment. Mais avec le retour de la peur de la féminité, la nouvelle politique de la pensée voudrait maintenant interdire ce libre choix, la robe féminine étant considérée comme forcément dévalorisante.

Source : Le Point - 13 Février 2014 - Les ABCD de l'égalité, c'est elle ! - par Emilie Lanez

L'échec scolaire de la Suède et de la Norvège, pionniers de la théorie des genres.

Alors que l'Estonie, la Finlande, le Danemark sont très bien classés dans l'enquête PISA 2012, la Norvège est classée 30ème et la Suède 38ème , loin derrière la France classée 25ème.

La Suède et la Norvège se distinguent de leurs voisins nordiques par des systèmes éducatifs fortement imprégnés par la théorie des genres. Les mauvais résultats scolaires de ces deux pays nous laissent à penser que ce sont des pays où la mission d'enseigner de l'école a cédé la place à une volonté "d'éduquer" par des pédagogues plus préoccupés d'idéologie que de savoirs.

Il est à remarque que la Norvège, qui a abandonné les subventions à la théorie du genre, est plus proche de la moyenne des pays étudiés (rang 25, comme la France), que de la Suède (rang 38).

Classement PISA 2012,

  • Rang 11 : Estonie
  • Rang 12 : Finlande
  • Rang 22 : Danemark
  • Rang 25 : France
  • Rang 26 : Royaume-Uni
  • Rang 30 : Norvège
  • Rang 38 : Suède

 

La Norvège ne subventionne plus les idéologues de la théorie du genre, discrédités par le monde scientifique.

En 2009, un journaliste norvégien, Harald Eia, réalise un documentaire sur les fondements scientifiques des études de genre. Son point de départ : comment est-il possible qu'en Norvège, championne des politiques du "genre", les infirmières soient des femmes et les ingénieurs des hommes ? Il interroge 4 sommités : le professeur américain Richard Lippa, responsable d'un sondage mondial sur les choix de métiers selon le sexe (réponse : les femmes préfèrent les professions de contact et de soins), le Norvégien Trond Diseth, qui explore les jouets vers lesquels les nourissons tendent la main (réponse : tout ce qui est doux et tactil pour les filles), puis Simon Baron-Cohen, professeur de psychopathologie du développement au Trinity College de Cambridge, et l'Anglaise Anne Campbell, psychologue de l'évolution. Ces spécialistes répondent que naître homme ou femme implique des différences importantes, tout en reconnaissant que le contexte culturel joue un rôle dès le plus jeune âge. Et que leur inspirent les "études de genre" pour qui "on ne naît pas femme" et affirment que toute expression de la féminité ne sont que des stereotyes imposés par la société. Eclats de rire. L'évolution de l'espèce, le bain d'hormones dans lequel se fabrique notre cerveau, font du masculin et du féminin des sexes distincts. Tout aussi intelligents, mais pas identiques. Le journaliste présente leurs réactions aux amis du "genre". Qui les accusent d'"être des forcenés du biologisme". Soit, Elia les prie alors d'exposer leurs preuves que le sexe ne serait qu'une construction culturelle.....Silence. Après la diffusion du reportage en 2010, le Nordic Gender Institute fut privé de tout financement public.

Source : Le Point - 11 Juillet 2013 - Les doutes de la Norvège, pionnier du "genre" - par Emilie Lanez

Les manipulations du fondateur de la théorie du genre.

John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais, spécialiste de l'hermaphrodisme à l'université américaine Johns Hopskins, est à l'origine de la théorie du genre. Par ailleurs, il défendait la pédophilie et stigmatisait l'hétéroxesualité comme une convention à déconstruire.

A partir de 1955, John Money affirme que l'identité sexuelle biologique ne suffit pas à constituer le genre sexuel d'un garçon ou d'une fille.

En 1966, il convainc les parents de deux garçons jumeaux, d'en élever un comme une fille, pour démontrer que le sexe biologique n'a aucune influence sur l'identité sexuelle, et que l'éducation peut émanciper de cet arbitraire imposé par la société.

La supercherie scientifique va jusqu'à imposer un traitement hormonal au nourrisson, puis 14 mois plus tard lui ôter les testicules, alors que John Money nie toute influence biologique sur l'identité sexuelle et clame que seule l'éducation a une influence.

Le drame arrive lorsque les jumeaux arrivent à l'adolescence et découvrent les manipulations de John Money dont ils sont victimes. David, à qui John Money a imposé un cors de fille, grandit douloureusement : sa voix mue et il est attiré par les filles. Le médecin veut lui imposer une vaginoplastie : il refuse. Money contraint les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le désir de David. A 13 ans David menace de se suicider si ses parents continuent à lui imposer les visites à Money. A 15 ans, le jeune homme arrête le traitement hormonal de Money et se fait prescrire de la testostérone. Mais il est trop tard. Ses problèmes identitaires le détruisent et il finit par se suicider en 2002. Son frère se suicide en 2004.

Dès 1997, Milton Diamond, professeur d'anatomie et de biologie reproductrice à l'université de Hawaii, découvre la falsification et la révèle. John Money se pose en victime d'une conspiration de l'extrême droite et des mouvements antiféministes "pour qui la masculinité et la féminité seraient d'origine génétique". Lui et ses partisans présentent les souffrances de David comme relevant du "syndrome des faux souvenirs"

Dans les années 90, la théorie des genres est popularisée par la philosophe Judith Butler, disciple de la pensée déonstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida. Toute la presse bien-pensante française de gauche lui ouvre largement ses colonnes. Comme à leur habitude, les intellectuels de gauche se mettent au garde-à-vous pour intimer au reste du monde que comme pour Marx, Lénine, Freud et Lacan, c'est la théorie du genre qui détient la vérité et que le monde réel est dans le faux.

 

L'éducation est devenue le premier facteur de discrimination sociale en France

Pour Alain Minc, Bigorne ou Aghion, une réforme de l'éducation est tout aussi importante, voire plus, qu'une réforme de la fiscalité pour réduire les inégalités. "La transmission technologique à l'oeuvre accentue les clivages, avertit Philippe Aghion. Elle valorise les plus qualifiés, adaptables, et déclasse les autres." D'où leur appel à investir et réformer le système d'éducation et de formation, pour, selon Laurent Bigorne, directeur de l'Institut Montaigne, "lui rendre sa mission d'élever le niveau de tous". Source Challenges 10 Juillet 2014.

 

Le modèle éducatif danois privilégie l'épanouissement à la connaissance

"L'important dans le système danois n'est pas d'être le meilleur (..) Ce qui guide l'enseignement danois, c'est de donner une base de savoir enseignée de manière que la majorité puisse suivre. Le niveau est en quelque sorte ajusté sur la base, et non pas sur les meilleurs, pour être sûr que personnes ne soit exclu. Car l'objectif essentiel dans le système scolaire danois n'est pas de briller avec des connaissnces accumulées, mais que chaque élève se sente valorisé par rapport à ses propres compétences et sa personalité. Que chacun et chacune réalise qu'il a une place et une utilité dans la société."

source "Heureux comme un Danois" de Malene Rydahl, cité dans Le Point du 1er Mai 2014)

Le système éducatif danois privilégie "l'intelligence émotionnelle et sociale" qui facilite l'équilibre individue et l'intégration sociale. Les faiblsses de "l'intelligence de la connaissance" aprise à l'école est compensée par une initiation très précoce au monde du travail, qui développe une "intelligence de la vie".

"Pas loin de 70 % des jeunes entre 13 et 17 ans ont un job à côté de l'école : baby-siting, ménage, vente dans une boulangerie ou un kiosque, livreur de journaux, trie des bouteilles dans les supermarchés...."

Au final, la Norvège n'a pas les résultats excellents de l'Estonie et e la Finlande, sans parler de ceux des pays asiatiques. Mais la Norvège reste au dessus de la moyenne du PISA 2012.

 

Averroès : le lycée musulman adepte de l'excellence Républicaine

Créé sur le modèle de l'enseignement catholique, le lycée Averroès dans la banlieue de Lille obtient 100 % au bac, dont 60 % de mention.

Ce lycée est le seul établissement privé musulman sous contrat avec l'Etat : les professeurs sont formés et rémunérés par l'Education Nationale et appliquent le programme du Ministère.

Les cours d'éthique musulmane sont facultatifs et le lycée met à disposition une salle de prière pour les élèves qui souhaitent prier.

Le port du voile étant autorisé, la moitié des filles en profitent, avec un discret turban ou un hidjab plus classique. Seulement 3 jeunes filles ont fait le choix du "jilhab", ce voile noir recouvrant l'ensemble du corps. Même si "Ces jeunes filles renvoient une image de l'islam qui n'est pas celle que je veut donner au lycée. Mais, si je leur interdit l'entrée, elles resteront chez elles et se couperont de la société". Dans un monde où les Talibans tuent les jeunes filles qui veulent aller à l'école, le Lycée Averroés à choisit de donner la priorité à la scolarisation de toutes les filles, même les plus radicales, leur donnant ainsi une chance d'échapper à l'obscurantisme religieux.

 

La méritocratie scolaire :

Les "internats d'excellence" de Nicolas Sarkozy

Prenant acte de l'impossible réforme du Ministère de l'Education Nationale et constatant que la gauche avait abandonné l'idée de méritocratie scolaire, Nicalas Sarkpzy lance en 2008 les "Etablissements d'excellence". Les élèves travailleurs victimes de violences dans les établissements ghettos pouvaient se réfugier dans des établissements surdotés, leur offrant des conditions idylliques d'études.

Avantages : Les "internats d'excellence" offraient une chance aux meilleurs élèves des milieux défavorisés et fournissaient à la nation une diversité des futurs élites.

Inconvénient : Le reste de l'éducation prioritaire est abandonné à son sort, amputé de ses meilleurs éléments.

Manuel Valls donne aux 10 % des meilleurs élèves de tous les lycées l'accès aux filières sélectives

"L'élève réussit en restant chez lui. En offrant aux 10 % des meilleurs élèves de chaque lycée le droit à une filière sélective, on permet à ces jeunes de rester dans leurs lycées d'origine, situés dans des quartiers difficiles. Du coup on valorise ces lycées qui étaient auparavant fuis par les bons élèves, et on augmente la mixité scolaire et sociale." - Chercheur en éducation Son-Thierry Ly dans Le Monde du 22 Novembre 2014

Avantages : Cette politique, qui a été un succès aux USA, offre une chance aux meilleurs élèves de toutes origines, tout en revalorisant les établissements en zones prioritaires.

Inconvénient : Pour être efficace, il faudrait comme aux USA que les établissements défavorisés bénéficient d'une autonomie et des enseignants les plus expérimentés. Dans les lycées les plus violents, les élèves qui veulent s'en sortir sont abandonnés à leur sort et continueront à ne pas avoir accès au niveau d'éducation qu'ils méritent.

 

La politique de Manuel Valls en faveur des 10 % des meilleurs élèves de tous les lycées aurait du s'accompagner d'un fort soutien à toutes les expérimentations pédagogiques qui font des miracles dans les quartiers défavorisés et qui sont systématiquement supprimées sous la pression des syndicats enseignants.

Il aurait également fallut instaurer une autonomie des établissements et des incitations (salaires, accélération de carrière) pour attirer les enseignants les plus expérimentés dans les quartiers difficiles.

Au lieu de supprimer les établissements d'excellence, il aurait fallut les réserver aux élèves travailleurs des quartiers défavorisés victimes de violences du seul fait d'être bon élève.

 

 

 

 


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